Doctorants et Post-Doctorants

Les doctorants

Ouverte aux doctorants et aux jeunes chercheurs dont les travaux sont consacrés à la péninsule arabique et au golfe Persique, cette page est destinée à créer un réseau d’échange (questions théoriques, conseils de lecture ou annonces de séminaires) et d’entre-aide (travail de terrain, procédures de visa, financements et contacts).

Kaïna Rointru, est une doctorante en Archéologie, en co-direction entre l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UMR 8215, Trajectoires) et le Museum d’Histoire Naturelle de Paris (UMR 7209, AASPE).Son sujet de recherche porte sur l’ « Étude bioanthropologique et géochimique des populations protohistoriques de la péninsule Arabique », et s’inscrit dans le cadre du projet ANR Arabiancairns (ANR-22-CE27_0001), dirigé par Olivia Munoz. L’emploi de ces deux approches complémentaires permettra de questionner les potentielles mobilités, de traduire des modes de subsistance de ces groupes de l’Âge du Bronze et de caractériser leurs réseaux d’échange et de circulation.

Après une formation à Rennes (classe préparatoire littéraire A/L spécialité littérature italienne) et une licence d’histoire sciences politiques option littérature italienne à l’université Rennes 2, Melissa Tedafi a poursuivi ses études à Nantes Université. Diplômée d’un master en histoire internationale, elle prépare actuellement une thèse d’histoire intitulée « L’Institut du monde arabe, une politique de coopération culturelle au service de la diplomatie franco-arabe », en partenariat avec le Centre français de recherche de la Péninsule arabique (CEFREPA) à Koweït City, sous la direction d’Alain Messaoudi (Nantes Université) et de Luc Chantre (université Rennes 2).

Enki Baptiste est chercheur post-doctoral en Histoire médiévale et études islamiques à l’Université Lyon 2 (CIHAM). Il est membre du projet Faire société : modèles normatifs et hétéronomie dans les islams minoritaires (chiismes et ibadisme) financé par l’Institut français d’islamologie. En 2023, il soutient sa thèse de doctorat intitulée L’ibadisme omanais : histoire et mémoire d’un mouvement dissident aux marges de l’Empire (IIe-VIe/VIIIe-XIIe siècle). Son doctorat visait à jeter un nouvel éclairage sur les débuts de l’histoire ibadite entre l’Irak et la péninsule arabique pendant la période de formation de l’Islam. Il travaille maintenant à en faire un livre. Parallèlement, il continue d’explorer et de traduire les sources ibadites. Son projet actuel vise à mieux comprendre la théorie de l’imamat conceptualisée par les oulémas ibadites en Irak et à Oman, non pas comme une pensée politique autonome et marginale, mais comme un produit de la première société islamique. Dans le cadre du projet Faire société, il est chargé, avec C. Aillet, d’organiser une conférence internationale (Lyon, novembre 2024) et d’animer un séminaire de recherche sur les tendances sectaires islamiques.

Névyne Alexandra Zeineldin est une chercheuse au parcours multidisciplinaire formée en science politique, sociologie et histoire à l’Université Panthéon-Sorbonne. Elle a obtenu son doctorat à l’Université Paris Descartes en 2023. Spécialiste des mondes arabes, son travail explore principalement les récits nationaux, les mécanismes d’inclusion et d’exclusion sociale, les politiques publiques, et les alternatives sociopolitiques que les initiatives culturelles peuvent engendrer. Parallèlement à ses recherches, elle s’engage à développer des collaborations internationales avec des chercheurs et des entrepreneurs, visant à créer des projets interdisciplinaires et multiculturels qui favorisent un dialogue compréhensif entre l’Europe et le Moyen-Orient.

 

Camille Bougault est doctorante en histoire et science politique à Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Philippe Pétriat et à Sciences Po Paris sous la direction de Stéphane Lacroix. Ses recherches doctorales portent sur les politiques patrimoniales en Arabie saoudite depuis les années 1950. Titulaire d’un master en Études Moyen-orientales de l’ENS Lyon, son mémoire de Master 2 explore le processus de patrimonialisation à al-‘Ulā (Arabie saoudite) et a été réalisé grâce à une bourse du CEFREPA. Elle a également obtenu en 2022 un Master en Politiques Publiques à Sciences Po Paris et a suivi une licence en histoire de l’art à l’Université de Paris-Nanterre. Elle a acquis une expérience des questions de diplomatie culturelle et économique à la fois sur le terrain et en milieu institutionnel. Elle a notamment travaillé au sein des ambassades françaises d’Arabie saoudite et du Liban, en tant que chargée de mission. Camille Bougault a participé à des projets de coopération culturelle et économique, ainsi qu’à la rédaction de rapports pour des institutions internationales telles que l’UNESCO. Elle participe également actuellement sous la direction de Louis Blin à un projet de recherche sur l’histoire d’al-‘Ulā en partenariat avec la Villa Hegra (Arabie saoudite).

Alice Königstetter est doctorante à l’Institut d’études du Proche-Orient de l’Université de Vienne, en Autriche, sous la direction du professeur Stephan Procházka. Sa thèse, Voix et silences dans la fiction féminine contemporaine du Koweït, explore les représentations à l’intersection de la langue, de la nationalité et du genre. Elle est actuellement chercheuse invitée à la Vrije Universiteit Brussel, en Belgique, affiliée au Département de linguistique et d’études littéraires. Ses recherches sont financées par le ministère autrichien de l’Éducation, des Sciences et de la Recherche, l’Université de Vienne et Literar-Mechana. Les intérêts de recherche d’Alice comprennent la littérature postcoloniale, la production culturelle dans la région arabe du Golfe et les études de genre.