De retour de mission… Faïlaka au Koweït (5) : L’établissement hellénistique
- admcef22
- January 31, 2023
L’établissement hellénistique de Tell Sa‛id a été fondé sur la côte sud-ouest de l’île de Faïlaka-Ikaros par les Séleucides (3e s.-1er s. av. J.-C.). Il comprend une forteresse et, à quelques centaines de mètres sur le rivage du Golfe, un temple dédié à Artémis, un bâtiment anciennement qualifié de terracotta workshop, et de possibles carrières qui ont pu servir à la construction de l’établissement. On doit sa découverte à une mission danoise (dir. P. V. Glob et T. G. Bibby) qui y a fouillé de 1958 à 1963 et qui a également mis au jour, à proximité, deux tells datés de l’âge du Bronze et associés aux civilisations de Mésopotamie puis de Dilmun, (fin du 3e millénaire-2e millénaire av. J.-C.). La forteresse a également été fouillée par des missions américano-koweïtienne (dir. Th. Howard-Carter : une campagne, 1973-1974), française (dir. O. Callot et J.-F. Salles : onze campagnes, 1985-2009) et grecque (dir. A. Kottaridi : deux campagnes, 2007-2009).
Depuis 2011, dans le cadre de la mission koweïto-française de Faïlaka, nous menons nos recherches sur l’établissement (fig. 1) afin d’en préciser la chronologie et le fonctionnement, de sa création à son abandon. Dans ce but, à la forteresse nous concentrons nos études sur le système défensif et la circulation interne. Nous travaillons sur de nouveaux secteurs, ainsi que sur une partie de ceux antérieurement dégagés par les missions mais non publiés et, lorsqu’elles sont accessibles, nous nous aidons d’archives des précédentes missions. Le matériel archéologique est également étudié. Enfin, nous prenons en charge la préservation des vestiges que nous fouillons ainsi qu’une partie de ceux dégagés par les missions précédentes.
En 2016, nous étions sur le terrain du 09/10 au 24/11 et, en 2017, du 19/10 au 04/12.
Le système défensif
La forteresse est pourvue d’un système défensif élaboré qui comprend murailles, tours, chicane, renforts et fossé sec. Son plan, carré à l’origine, est devenu rectangulaire avec une extension de sa surface vers le nord, consacrée par un deuxième rempart.
– Secteur A1 Nord
La tranchée stratigraphique s’ouvre entre les deux remparts nord (celui d’origine et celui associé à l’extension, fig. 2), sur une longueur de 12 m et une largeur de 11 m. Débutée en 2007 par M. Gelin avec la précédente mission française, la tranchée a été étendue en 2011 et, depuis 2012 B. Couturaud assume la responsabilité de son étude. L’objectif de ce secteur est la connaissance des divers aménagements du système défensif, mais aussi des installations qui ont pris place, dans un premier temps à l’extérieur au nord de la forteresse, dans un deuxième temps entre les deux murailles après la construction du second rempart.
Pour affiner la chronologie des principaux éléments du système défensif, B. Couturaud a concentré sa recherche sur leurs relations stratigraphiques. À partir de 2015, afin de préserver les vestiges dégagés et caractérisés dans l’ensemble de la tranchée, et de terminer la fouille dans les meilleurs délais, l’étude s’est concentrée sur deux sondages de dimensions limitées (2 x 2 m). Ils ont été ouverts à la fois aux pieds du premier rempart nord, de la tour 2 située à l’ouest de la première porte, et de la chicane (en l’absence de la responsable du chantier en fin de campagne 2016, les sondages ont été achevés sous la constante supervision de J.-M. Gelin et de M. Gelin, par J. Boucard).
Il a ainsi été possible de préciser la chronologie relative des vestiges associés à la première période de construction de la forteresse : la contemporanéité des deux tours de protection de la porte avec la chicane a été confirmée, et un niveau caractérisé par la présence d’éclats de taille et attesté en plusieurs secteurs (C3, C8, A2) a été mis en évidence en A1 Nord. Il pourrait représenter une égalisation du niveau de circulation de l’ensemble de la forteresse. Pour les périodes postérieures, il apparaît que les constructions qui ont pris place à l’extérieur de la forteresse ont été recouvertes, probablement avant mais aussi après la construction du deuxième rempart, par des accumulations détritiques riches en matériel anthropique et en restes fauniques.
– Tour 7 (secteur C8)
Dans le cadre de l’étude du système défensif, les tours prennent une importance particulière car elles représentent des points clefs de la défense. Après avoir étudié les tours 3 et 4 sur le rempart nord, et 8 sur le rempart occidental, J.-M. Gelin a achevé la fouille de la tour 7 à l’angle sud-ouest en 2016 et, en 2017, a mis en évidence au nord de cette tour une partie de la courtine occidentale et des constructions postérieures.
En fondation de la tour et similaire à ce que nous avons déjà repéré pour les fortifications (tours 4, 6, 8, courtines sud, est, nord, ouest), se trouve une assise de tout-venant en grès marin, située quelques centimètres sous la tour par l’intermédiaire d’une couche de sable. Un petit vase en céramique a été découvert dans cette assise, possible dépôt votif lié à la mise en place de la forteresse. La tour, comme l’ensemble des fortifications, est bâtie en moellons de grès marin liés à la terre, et comprenait une élévation en briques crues (une partie avait été retrouvée en 2015, voir De retour de mission… Faïlaka au Koweït (4)). Immédiatement au nord de la tour, c’est également de la brique crue qui composait l’élévation de la courtine occidentale, déjà repérée plus au nord à la jonction avec la tour 8. Cependant, près de la tour 7 elle est conservée sur au moins quatre assises, qui ont échappé aux destructions dues à l’usure ou à des interventions humaines. Les différentes phases d’existence de la tour ont été confirmées avec, notamment, une destruction suivie d’une reconstruction, et une occupation postérieure à l’abandon de l’édifice.
L’occupation et la circulation internes
À l’intérieur de la forteresse, le secteur situé immédiatement au sud de la première porte nord (chantier A2 Est, resp. M. Gelin) permet l’étude des liens entre l’occupation interne de la forteresse, le premier rempart nord, et les voies de circulation privilégiées aux différentes époques. Le sondage ouvert sur la rue principale a été achevé, de même que celui ouvert en lien avec le rempart est. Il a ainsi pu être établi que, au tout début de la première période juste après la construction de la muraille qui cernait la place-forte, aucune rue ne délimitait d’espace réservé à la circulation publique et le niveau d’éclats de taille, d’épaisseur variable, a pu être mis en évidence. Puis, un mur M320 en blocage, de direction N-S, a été construit à l’ouest, marquant ce qui restera la limite de la première rue. Il se poursuivait jusqu’au rempart, fermant toute possibilité de circulation vers l’ouest depuis la porte des murailles, cependant que la circulation semble avoir pu se faire vers l’est, le long du rempart nord. Peu après, un mur en briques crues M391, parallèle à M320, a fermé l’accès vers l’est et a limité la rue N-S sur son côté oriental. Au cours des périodes suivantes la rue a perduré, avec une largeur toutefois légèrement moindre.
Le puits (secteur F)
La tranchée F a été ouverte dans les années 1960 et 1970, par les missions danoise et américano-koweïtienne. Il s’agit d’un vaste espace situé au sud de la forteresse, d’environ 15 m de long pour une largeur de 3 à 8 m et une profondeur d’environ 3 m, qui a été entièrement fouillé. Sans entretien depuis et du fait de sa profondeur, la majeure partie des constructions subsistant dans la tranchée, mais aussi celles établies à proximité, se sont vues sapées par les écoulements d’eau et se sont effondrées. Depuis 2011, nous avons procédé à son nettoyage, son étude et sa préservation, mais une évidence s’est rapidement imposée : il ne serait pas possible de la maintenir en l’état et son rebouchage se présente comme une nécessité absolue. Cependant, c’est dans la partie orientale de cette tranchée qu’a été découvert un puits, fouillé par les missions précédentes et depuis, presque totalement bouché par des accumulations. Or, aucun relevé ni photographie ne permettait de connaître ce puits dans son entièreté et, dans l’optique d’un bouchage définitif, nous avons décidé en 2016 de le dégager (J.-M. Gelin et M. Gelin) afin de procéder à son enregistrement. La surprise a été grande de constater que, non seulement à la base du puits subsistaient des murs de pierre, mais également que l’eau y était toujours présente. L’eau se trouve à environ 2,60 m sous la surface générale. Des relevés complets en plan et en sections ont été réalisés par J. Humbert, ainsi que des vues en photogrammétrie par E. Devaux (fig. 3), notamment au moyen de photos aériennes effectuées par drone par H. Al Mutairi. Le puits a été creusé dans des lits naturels de sables blancs, qui ont été maintenus par des murs formant un plan carré au centre duquel se faisait l’accès à l’eau. Un escalier a été ménagé, avec deux paliers recouverts de dalles de grès marin.
Le puits ayant été soigneusement bouché à la fin de la campagne de 2016, après étayage les parties hautes de la tranchée ont été étudiées en 2017 (par M. Gelin) et les pièces situées entre le puits et la porte des fortifications sud ont été consolidées. Nous avons enfin pu déterminer avec précision quels sont les ajouts modernes : “restauration” au ciment blanc faite dans les années 1980 sur la paroi sud, et pierres insérées par la mission américaine après un creusement de la paroi orientale. Les pierres posées par nous en 2012 dans les cavités des parois sud et est ont été enlevées et le relevé et l’étude de l’ensemble de la stratigraphie ont pu être complétés. Au sud, l’extrémité du mur de périmètre du puits a été retrouvée. Enfin, l’installation de la “couche grecque” (voir De retour de mission… Faïlaka au Koweït (4)) d’au moins 70 cm d’épaisseur, qui avait été identifiée en 2012 et 2014 comme un niveau de bouchage et d’égalisation de l’ensemble du secteur associé à la première période, a pu être caractérisée. Relativement imperméable aujourd’hui, elle subsiste autour du puits, mais en l’état des recherches il est impossible de déterminer avec certitude si cette couche le recouvrait entièrement, si elle était destinée à préserver la stabilité des abords, ou même si elle est associée à la construction du puits. Cette question devrait être résolue lors de la prochaine campagne et nous permettre d’avancer dans la date de mise en place du puits. Après une durée d’utilisation encore incertaine, l’ensemble a été rebouché avec des couches de dépotoirs qui ont été jetées du sommet, contenant de nombreuses cendres, des restes fauniques et organiques. Notamment, des noyaux de dattes carbonisés ont été retrouvés, ainsi que de probables graines dont l’identification est à faire.
Si l’on ignore la date exacte de la construction de ce puits, les éléments associés permettent cependant d’émettre l’hypothèse d’une construction qui pourrait être en lien avec l’époque hellénistique ou immédiatement avant, et il est probable que l’eau a pu être puisée pendant la construction même des premières fortifications. Au moment où la forteresse a été prête à être utilisée, deux hypothèses se dessinent : soit le secteur aurait été obturé afin de permettre la circulation, notamment au débouché de la rue principale qui formait, au sud, un coude pour se retourner vers la porte méridionale, et la circulation depuis et vers la porte sud se faisait nécessairement en passant au-dessus du puits. Soit l’accès au puits était très limité afin de minimiser son emprise, précisément face à la porte sud (à 5 m), et la couche servait à la seule stabilisation des environs. La durée d’utilisation de ce puits doit encore être déterminée.
L’étude du matériel
J.-B. Houal a achevé l’étude de l’ensemble de la céramique (fig. 4) découverte par notre mission, en portant une attention particulière au contexte stratigraphique dans lequel ce matériel a été retrouvé. Le céramologue met également en place deux nouvelles pistes de recherches sur les pâtes des poteries et le bitume qui enduit fréquemment la paroi interne des jarres.
Le dessin de l’ensemble des tessons de céramique et des objets a été achevé par H. David-Cuny, à l’exception des figurines en terre cuite conservées au Musée National de Koweït (fig. 5), qui ont été dessinées en 2017 par A. Palme-Koufas. En 2016, L. Contant a achevé les prises de mesures de ces figurines.
En 2016, H. Monchot a mené l’étude des restes fauniques de l’établissement hellénistique. Notamment, un dépotoir du secteur A1 Nord a fourni une grande quantité d’ossements. L’archéozoologue a eu la surprise de découvrir un important pourcentage de restes de porcs et a également mis en évidence une variété étendue d’animaux terrestres et marins.
En 2017, R. Perrogon a pu traiter une partie du matériel organique par flottation, qui doit être poursuivie en 2018.
Enfin, M. Gelin et T. Al Saei ont achevé l’inventaire complet des objets découverts à la forteresse depuis 2011, ainsi que depuis 2007 pour les chantiers dirigés par M. Gelin.
La préservation du site
Les édifices de l’établissement hellénistique sont bâtis au moyen de matériaux relativement fragiles : le grès marin qui se trouve sur les côtes mêmes de l’île, et la terre employée principalement comme mortier et, du moins pour la première période, pour l’élévation sous forme de briques crues. La préservation des constructions interdisant tout matériau incompatible avec ceux d’origine, il est nécessaire de protéger les maçonneries anciennes avec, en priorité, de la terre. En 2016, avec E. Devaux nous avons découvert sur l’île une carrière de terre argileuse et presque dépourvue de sel. L’architecte a réalisé des tests, l’associant à des terres moins argileuses et à des sables issus du sous-sol de l’île, rendus accessibles lors de la construction d’un bâtiment moderne à proximité de la zone archéologique. En 2017, davantage d’essais ont été réalisés selon des proportions variées, ainsi qu’avec de la paille apportée du continent, et ont subi des tests de pulvérisation d’eau et de brossages destinés à reproduire les effets des intempéries. Le mélange apparaissant à la fois comme le plus résistant et le plus convaincant esthétiquement a été appliqué sur le site. Le seul problème, très provisoire, est que sa couleur est relativement blanche, due à celle du sable employé au mélange. Les premières pluies et vents de sables devraient rapidement corriger cette teinte et la rapprocher de celle des vestiges anciens.
Par ailleurs le temple A, dont les assises sommitales conservées avaient été recouvertes de ciment blanc dans les années 1980, a vu ce dernier se soulever légèrement. Ce “décollage” n’était pas uniforme sur l’ensemble du temple, mais le risque était grand de laisser les murs en l’état pendant un hiver pluvieux : de l’eau pouvait s’infiltrer à l’intérieur des maçonneries, au risque de les dégrader. Après l’enlèvement des plaques de ciment qui pouvaient se détacher sans risque pour la pierre originale, le relevé pierre à pierre a été vérifié et précisé, et un mélange de terre argileuse, relativement imperméable, a été appliqué.
La tranchée F a été protégée ainsi qu’un secteur au nord du site comprenant un des rares escaliers préservés de la forteresse, les chantiers en cours également. La tour 2, qui sert de test à des consolidations “sacrificielles” afin de vérifier en conditions réelles les réactions des préservations aux intempéries, a été recouverte d’une assise de briques crues fabriquées sur place. Les murets faisant office de protections temporaires contre les écoulements de pluies ont été consolidés.
Conclusion
Les campagnes de 2016 et 2017 nous ont permis d’achever l’ensemble des chantiers que nous avons pris en charge, de revoir le phasage de la construction du système défensif et de déterminer, pour la première période, les circulations principales. S’il ne nous a pas été possible de travailler sous le temple A, en revanche le puits apporte de nouvelles questions sur les débuts de la forteresse, et un important travail doit encore se faire avant la publication finale des résultats. Celle-ci sera l’objectif principal de la prochaine campagne.
NB. La série « De retour de mission… Faïlaka au Koweït. L’établissement hellénistique » est désormais éditée dans les pages du Centre français d’Archéologie et de Sciences sociales, dont le siège se trouve à Koweït. La mission koweïto-française de Faïlaka a été créée en 2011 par Sh. Shehab (alors directeur du DAMK) et M. Gelin (CNRS) et, à partir de juillet 2014, elle est passée sous la direction de l’actuel directeur du DAMK S. Al Duwish, représentant le Secrétaire Général du NCCAL (A. Al Youha), et de J. Bonnéric représentant le directeur de l’IFPO (respectivement F. Burgat, E. Kienle, M. Mouton). Depuis décembre 2017, la mission a intégré la programmation scientifique du CEFAS.
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Mathilde GELIN
CNRS – ARSCAN
Chercheure associée au CEFAS
Nanterre, mars 2018.
Les implications respectives des tutelles scientifiques de la mission, ainsi que l’aide apportée de 2012 à 2016 par Total Koweït et la Fondation Total, ont été décisives pour permettre à la mission d’exister et de travailler dans les meilleures conditions possibles.
SOUTIENS DE LA MISSION ARCHÉOLOGIQUE KOWEÏTO-FRANÇAISE DE FAÏLAKA
Autorités scientifiques de tutelle
Kuwaiti National Council for Culture, Arts and Letters (http://www.nccal.gov.kw)
Département Antiquités et des Musées du Koweït.
Centre français d’Archéologie et de Sciences sociales (http://cefas.cnrs.fr/)
Institut français du Proche-Orient (http://www.ifporient.org)
Soutiens français au Koweït
Ambassade de France (http://www.ambafrance-kw.org)
Institut français (http://institutfrancais-koweit.com)
Mécénat
Total Koweït (http://www.total.com)
Fondation Total (http://fondation.total.com)
PARTICIPANTS À L’ÉTUDE DE L’ÉTABLISSEMENT HELLÉNISTIQUE EN 2016 et 2017
Gelin Mathilde http://www.arscan.fr/apohr/equipes/mathilde-gelin, responsable scientifique, archéologue (système défensif/rempart nord ; occupation et circulation internes/A2 Est ; première phase de l’établissement/F ; puits), 2016-2017.
Al Mutairi Hamed, responsable des sites archéologiques et de la prospection, DAMK (photographie aérienne), 2016-2017.
Al Saei Talal, directeur des Musées, DAMK (gestion des objets), 2016-2017.
Al Tamimi Anwar, archéologue (intendance), DAMK, 2016-2017.
Boucard Jordan, étudiant (assistant de B. Couturaud A1 Nord), 2016.
Contant Louise, étudiante (mesures des figurines en terre cuite), 2016.
Couturaud Barbara http://www.ifporient.org/barbara-couturaud, archéologue responsable de secteur (système défensif/A1 Nord), 2016.
David-Cuny Hélène, dessinatrice (matériel archéologique et céramique), 2016-2017.
Devaux Emmanuelle http://www.ifporient.org/emmanuelle-devaux, architecte, IFPO (préservation du patrimoine bâti), 2016-2017.
Gelin Jean-Michel, archéologue responsable de secteur (système défensif/tour 7), 2016-2017.
Houal Jean-Baptiste, céramologue (matériel céramique et dessin), 2016-2017.
Humbert Jean, dessinateur (relevés de terrain), 2016-2017.
Monchot Hervé, archéozoologue (restes fauniques), 2016.
Palme-Koufas Anna, dessinatrice (figurines et matériel céramique), 2017.
Perrogon Rémi, archéologue (flottation sur matériel organique), 2017.
Bibliographie indicative
M. Gelin, « De retour de mission… Faïlaka au Koweït »
(1) http://ifpo.hypotheses.org/2908,
(2) http://ifpo.hypotheses.org/4929,
(3) http://ifpo.hypotheses.org/6123
et (4) http://ifpo.hypotheses.org/2908.
E. Devaux, « Préservation de la forteresse hellénistique de Faïlaka : premiers pas et solutions d’urgence » http://ifpo.hypotheses.org/6231
E. Devaux, « Préservation des sites et du patrimoine bâti » https://mafkf.hypotheses.org/preservation-des-sites-archeologiques-et-du-patrimoine-bati